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Respiration et Stress





Il peut paraître étrange à certaines personnes de travailler la respiration pour apprendre à faire face aux peurs, à l'anxiété, aux pressions ou à un quotidien un peu saturé.

Et pourtant, la respiration est une base !


Dès que vous êtes sous le choc : mauvaise nouvelle, colère, souvenirs douloureux qui remontent, vous bloquez votre respiration. On ne se retrouve pas tout-à-fait en apnée mais presque !

Dans tous les cas, la respiration se fait plus rapide et surtout elle est plus courte.


En fait, bien souvent, le diaphragme se bloque ou on ne l'utilise plus.

La respiration devient superficielle. Le corps n'est alors plus oxygéné correctement car cette respiration ne permet pas un bon renouvellement de l'air.

Pour beaucoup de personnes, cette respiration superficielle est utilisée constamment.

Peu de gens respirent correctement. Nous avons une capacité respiratoire de 5 litres et pourtant, la plupart du temps, nous utilisons seulement 0.5 litres !! On peut aisément imaginer les conséquences : les cellules fixent moins d'oxygène, élément vital pour le corps, gage d'une bonne santé puisque les organes en ont besoin pour fonctionner normalement et l'expiration est insuffisante pour éliminer le CO2. Du point de vue physiologique donc, la respiration est vitale et une bonne respiration est essentielle pour une meilleure vitalité.





Et du point de vue émotionnel ?

Comme on l'a vu, les émotions engendrent des changements au niveau respiratoire. On ne respire pas de la même façon si on est joyeux, si on a peur, si on est fatigué, etc...

A l'inverse, si le mental est calme, la respiration est calme, plus ample, plus fluide. Des études, datant de quelques dizaines d'années, ont montré qu'en calmant la respiration, on agit également sur le mental et la sphère émotionnelle. Il ne s'agit pas d'entraver, de bloquer, de faire des efforts pour changer sa respiration mais d'utiliser des exercices simples pour arriver à plus de fluidité sans tension et avec conscience. Le mental agité se calme alors comme par magie et nous prenons du recul face aux événements, nous permettant de les gérer et de prendre les bonnes décisions. Vous reprenez alors les commandes. L'avantage, c'est que les exercices, que j'expliquerai dans un autre billet, sont ultra simples et peuvent être réalisés n'importe où. De plus, l'effet est quasiment immédiat.


En pratique

Nous allons passer à la pratique. Comme vous le verrez, il n'y a rien de compliqué, il suffit de s'y mettre et de pratiquer très régulièrement.

Il est important avant de commencer tout exercice, de simplement observer sa respiration pour comprendre comment VOUS, vous respirez.

Allongez-vous, les jambes pliées ou non, les bras relâchés. La position allongée vous permettra d'être installé plus confortablement et vous respirerez sans contrainte sauf si vous avez un pantalon moulant ou une ceinture trop serrée !!

Observez d'abord, pendant quelques instants, le va et vient du souffle dans les narines. Sentez le frottement de l'air à l'inspiration et à l'expiration. Puis observez le rythme de votre respiration : est-il lent, est-il rapide ? Essayez de sentir si votre respiration est fluide, si vous avez du mal à respirer, s'il y a des zones de tension dans le dos, la poitrine, le ventre ??

Ne modifiez surtout pas votre respiration !! Pendant toute cette phase, VOUS ALLEZ SIMPLEMENT OBSERVER VOTRE FAÇON A VOUS DE RESPIRER.

Je vous conseille vivement de faire seulement cela pendant quelques jours. Si vous en avez envie, vous pouvez poser vos mains sur votre ventre ou votre poitrine pour sentir les mouvements du corps. Il est intéressant de faire cette pause avant de s'endormir ou au réveil avant le lever ou simplement pour se détendre dans la journée. Vous commencerez alors à ne plus simplement respirer de manière réflexe, vous prendrez petit à petit conscience de "comment ça marche". Vous pourrez ainsi passer à la deuxième phase : Vous allez prolonger l'expiration de manière à ce qu'elle soit un peu plus longue que d'habitude. Vous ne videz pas complètement les poumons, cela doit se faire en douceur, sans effort. Vous allongez cette expire plusieurs fois de suite et vous laissez faire l'inspire. Vous pourrez alors constater que celle-ci s'allonge également. Votre respiration ralentit. Quelque chose change... Puis, après quelques grandes expirations, vous respirerez à nouveau "normalement", comme vous le faites habituellement, vous laissez faire le va et vient du souffle et OBSERVEZ à nouveau. Peut-être noterez-vous des modifications par rapport à la première observation, dans le rythme, les endroits où il y a un mouvement quand vous respirez, la fluidité, etc



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